Enjeux; hors-série


LE LIVRE DES ÉCRIVAINS ASSOCIÉS
DU THÉÂTRE DE SUISSE (eat-ch)

Voir le sommaire ci-dessous

Théâtre
2008. 648 pages. Prix: CHF 22.–
ISBN 978-2-88241-233-1

Publié en partenariat avec
la SSA (Société Suisse des Auteurs)
et les eat-ch.org

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Au sommaire:

Il y a encore à dire, par Sylviane Dupuis 5
Maîtres anciens, par Joël Aguet 12
Insolente fraîcheur, par Anne Fournier 35


Puis des présentations et des textes de :

Ahmed Belbachir 49
Michel Beretti 63
Claudine Berthet 79
Hélène Bezençon 93
Isabelle Bonillo 105
Domenico Carli 119
Gérald Chevrolet 135
Olivier Chiacchiari 149
Odile Cornuz 169
Nicolas Couchepin 185
Anne Cuneo 195
Isabelle Daccord 211
Emanuelle delle Piane 217
Sylviane Dupuis 235
Bastien Fournier 253
Alexandre Friederich 261
Orélie Fuchs 271
Richard Gauteron 281
Julie Gilbert 301
Cecilia Hamel 315
David France Jakubec 327
Benjamin Knobil 335
Sandra Korol 345
Yves Laplace 361
Gilles-Souleymane Laubert 381
Bernard Liègme 397
Serge Martin 405
Michel Moulin 415
Pascal Nordmann 427
Robert Nortik 443
Thierry Panchaud 451
Pierre-Louis Péclat 465
Gilbert Pingeon 481
Amélie Plume 491
Valérie Poirier 505
Jacques Probst 517
Manon Pulver 531
Camille Rebetez 545
Pascal Rebetez 557
Yves Robert 567
Antoinette Rychner 577
Michel Viala 593
René Zahnd 613
Dominique Ziegler 633


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Petite anthologie du théâtre romand contemporain

En ce début d’année, Bernard Campiche fait paraître Le Livre des écrivains associés du théâtre de Suisse (eat-ch), dans sa collection de théâtre Enjeux, un tour d’horizon des dramaturges romands, un « instantané de l’histoire de l’écriture théâtrale en suisse francophone ».
Ce gros volume, ouvrage de référence de l'association, comme une anthologie, vise à présenter les auteurs. En effet, ceux-ci répondent, avant de livrer un extrait d’une de leurs pièces, à la question: «Pourquoi écrivez-vous du théâtre?». Suivent une courte biographie de l’auteur ainsi que sa bibliographie.
Comme il est souvent dit dans ce volumineux recueil, il est très difficile de faire jouer son théâtre. Ceci est une chance, si tant est que celui-ci soit joué dans de bonnes conditions. Et, comme le dit Sylviane Dupuis dans sa préface, «c’est la moindre des choses». Car le théâtre est essentiel! Et, malgré tout, les dramaturges vivants se raréfient. La raison est simple: les œuvres classiques sont évidemment bien plus nombreuses et les metteurs en scène n’ont pas fini de piocher dans les pièces d’auteurs morts pour, notamment, les revisiter comme bon leur semble.
L’idée d’une association d’auteurs de théâtre a d’abord germé en terre française. Le succès est tel que plus de deux cents membres revendiquent ensemble, en 2001, qu’ «il y encore à dire».
L’association helvétique est alors créée, à son tour, en 2004. A l’instar du modèle français, c’est une révolution dans les théâtres de la région. L’élan est soutenu par l’éditeur Bernard Campiche qui, grâce à sa nouvelle collection, met en lumière de jeunes dramaturges et, surtout, sauve quantitié de pièces de l’inédit.Petit bijou contenu dans ce livre, en outre des extraits choisis, les quelques pages historiques de Joël Aguet, qui, du Moyen-Âge à nos jours, de «l’éveil des auteurs dramatiques romands» à leur florissante actualité, en passant par l’après-guerre, nous fait l’histoire du théâtre suisse romand.L’introduction d’Anne Fournier, quant à elle, esquisse admirablement la conjoncture actuelle du théâtre romand.Plusieurs générations d’auteurs se télescopent. Odile Cornuz suit Nicolas Couchepin qui suit Anne Cuneo. Figurent également: les jeunes Sandra Korol et Bastien Fournier, les (presque) classiques: Michel Viala (dont le théâtre est réédité en deux volumes par Campiche) ou René Zahnd. D’autres plumes connues: Amélie Plume, Jacques Probst, ou encore Yves Laplace, qui, parlant de son rapport à l’écriture théâtrale, déplore, alors qu’ « on fait théâtre de tout » – romans, faits divers, etc. – qu’on ne reconnaisse plus le théâtre «sous le masque, sous le nom, sous le genre qu’il s’était donnés.»
Heureusement, l’ambition de cette association, qui est justement de contrer la dénaturation du théâtre et d’en faire le plus possible, semble être reconnue non seulement par les metteurs en scène, mais également par le public, qui a autant de plaisir à voir se jouer le texte d’un auteur de sa région que du «Shakespeare revisité», ou une pièce de Molière.

LUCAS VUILLEUMIER, ephermerveille


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De Michel Viala à la benjamine Odile Cornuz,
une anthologie de l’écriture théâtrale romande réunit quarante-quatre auteurs.

«La scène, c’est la gueule ouverte et sensible de la littérature», dit Jacques Probst, citant Robert Walser. «J’écris des répliques pour que d’autres disent ce que je pense. C’est une façon de me sentir moins seul», explique avec humour Robert Nortik. Odile Cornuz, elle, écrit du théâtre pour le partage d’«éclats de rire et (de) flasque tristesse». Yves Robert évoque le «plaisir de se faire subtiliser son texte par un autre.» Dans Le Livre des écrivains associés du théâtre de Suisse, paru au début de l’année, quarante-quatre auteurs romands recouvrant trois générations s’essaient à dire pourquoi ils écrivent pour le théâtre. Pour se connaître, pour faire vivre ce «dernier lieu d’utopie» ou encore «à cause de la colère», les raisons évoquées sont riches.
Mais l’intérêt de l’ouvrage préfacé par Sylviane Dupuis, Joël Aguet et Anne Fournier ne se limite pas à ce coup d’œil dans l’intimité de la création. Le lecteur, professionnel ou public passionné de théâtre, y découvrira aussi un texte de chacun des auteurs, une liste de leurs œuvres ainsi que des indications biographiques. Les dramaturges présentés ne le sont pas en vertu de considérations esthétiques mais selon les critères d’admission aux Ecrivains associés du théâtre suisse (eat-ch): avoir été à deux reprises publié par un éditeur ou joué. Le lecteur y cherchera donc en vain les noms de Marielle Pinsard ou Julien Mages, par exemple, mais découvrira que les dramaturges romands sont nombreux à être membres des eat-ch, que certains ont encore rejoint après la parution de l’ouvrage. Car derrière le titre à tiroirs du Livre des écrivains associés du théâtre de Suisse, publié dans la collection Théâtre en camPoche des éditions Campiche, se cache une histoire militante.
Les eat-ch ont été créés en 2004, dans l’optique de mettre en valeur la création de textes dramatiques romands et de défendre la place de l’auteur en général dans la production théâtrale. Jusqu’à la moitié du XXe siècle, celui-ci y jouait encore un rôle important: «Il était au même niveau que le metteur en scène, il travaillait dans les théâtres, adaptant ses textes à l’élaboration du spectacle», rappelle l’auteur Gérald Chevrolet, secrétaire générale de l’association – et cheville ouvrière de l’ouvrage, avec notamment la journaliste Sandrine Fabbri. Mais l’essor du théâtre de boulevard français en Suisse romande, d’une part, puis de la vogue des «créations collectives» d’autre part menacent le rôle de l’auteur dès la fin des années 1940. «Aujourd’hui, on constate un retour réjouissant au texte, ainsi qu’un désir de réintégrer l’auteur dans le théâtre.» C’est le cas des auteurs en résidence, comme Mathieu Bertholet au Grütli, à Genève, ou d’une commande de la Haute école de théâtre de Suisse romande (HETSR) à Lausanne, faite par exemple à Michel Beretti ou Antoine Jaccoud. A en croire la programmation des théâtres romands, la situation change: les affiches de la saison 2003-2004 annonçaient 12 % d’auteurs romands, rappelle Gérald Chevrolet. En 2008-2009, le chiffre était passé à 21 %.
La publication de textes théâtraux, pour sa part, reste globalement marginale. En Suisse romande, la seule collection réservée au théâtre est Théâtre en camPoche, lancée en 2004 par l’éditeur Bernard Campiche, qui avoue y mettre beaucoup de sa poche. Il publie quatre à cinq volumes par an, répertoriant les textes d’un auteur – Viala, Probst, mais aussi Antoine Jaccoud et bientôt Valérie Poirier ou Marielle Pinsard – ou réunissant plusieurs auteurs dont l’œuvre est encore restreinte. Dirigée par Philippe Morand, metteur en scène, acteur et ancien directeur du Théâtre de Poche de Genève, la collection est née aussi du besoin de la Société Suisse des Auteurs de faire imprimer les textes primés de son Prix à l’écriture théâtrale. Pour Bernard Campiche, l’équation est simple: «Pour qu’une pièce soit jouée, il faut d’abord qu’elle soit lue.» Et le travail d’édition y contribue beaucoup.
Mais comment, concrètement, sera-t-elle lue? Lors de lectures publiques, d’une part, qu’organisent les eat-ch et dont la dernière a eu lieu en février à Neuchâtel; mais aussi par le biais d’«eathèques», dont la première est à la Chaux-de-Fonds, la prochaine devant être inaugurée en mai, à la Manufacture (HETSR), à Lausanne. Ces bibliothèques réuniront toutes sortes de textes théâtraux de Suisse romande, pour faciliter l’accès aux œuvres, souvent disséminées chez différents éditeurs ou dans les tiroirs de leurs auteurs. Cette démarche tient aussi compte du fait que les théâtres sont submergés d’envoi de manuscrits. La mise en ligne prévue des textes donnera aussi à ceux-ci une visibilité et une disponibilité aptes à répondre aux demandes qui émanent de la francophonie québecoise, française et belge.

Le Courrier


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Théâtre à lire, pièces à jouer
Quarante-quatre auteurs réunis dans une publication chez Campiche montrent la variété et la richesse de l’écriture dramatique en Suisse romande.

A priori, le théâtre se voit et s’entend, il se lit plus difficilement. Dès lors, Le Livre des écrivains associés du théâtre de Suisse semble destiné aux professionnels et aux troupes amateurs plus qu’aux particuliers. D’autant que cette anthologie réunit des extraits de pièces de 44 auteurs romands, quatre à dix pages au maximum qui donnent une idée du style et des thématiques propres à chacun.
Autres indices du caractère utilitaire: une biographie et une liste des publications accompagnent la prose des artistes. Clairement, donc, une invitation à «monter» les textes du pays. Dans ce domaine, il y a encore à faire. Car même si le pourcentage des pièces romandes à l’affiche est passé de 12% en 2003-2004 à 21% cette saison, Gérald Chevrolet, secrétaire général des Ecrivains associés du théâtre de Suisse (eat-ch), estime que «les directeurs continuent à peu lire le théâtre d’ici faute de moyens et de temps».
Un outil, donc, plus qu’une gâterie, cette anthologie? Oui et non. L’ouvrage qui va d’Ahmed Belbachir à Dominique Ziegler ménage aussi une aire de jeu pour les lecteurs solitaires: piquer au hasard une série de répliques et se demander ce qu’elles racontent de l’histoire globale et à qui elles appartiennent, hommes ou femmes, jeunes ou vieux. En prime, regarder ce qui motive chacun des auteurs à écrire du théâtre.
Sylviane Dupuis, par exemple, écrivaine et cofondatrice des eat-ch. Son extrait d’Etre là déroule la rencontre entre Lui, un homme qui a décidé de se poser et de se taire, et Elle, une jeune femme angoissée et agitée. Pourquoi Sylviane Dupuis, la cinquantaine, écrit-elle du théâtre? Pour opérer «un mouvement qui va de l’intérieur à l’extérieur, du singulier au collectif, accédant par là au politique». Plus jeune, Odile Cornuz pense d’abord aux comédiens. «Lorsque j’écris pour le théâtre miroite en moi l’idée de me faire tremplin pour le corps des acteurs, leurs voix, ainsi que pour leur créativité.» Dans son extrait de Cicatrice, ses phrases lapidaires, haletantes, semblent en effet propulser celui qui les dit.
On peut étendre l’exercice au très confirmé Jacques Probst qui, citant Walser, lance avec sa formidable véhémence: «La scène, c’est la gueule ouverte et sensible de la littérature.» Ou Michel Beretti. L’auteur du spectacle en plein air consacré cet été à Jean Calvin observe: «Le théâtre n’a pas à juger, à plus forte raison à condamner; il rend justice aux morts. Aux vivants, quand il peut.» Pareil pour Olivier Chiacchiari, Isabelle Bonillo, Manon Pulver… Chaque fois se dessine un lien fort entre les motivations des auteurs et l’extrait de leur production. Et chaque fois, le lecteur peut fantasmer la suite du plongeon

MARIE-PIERRE GENECAND, Le Temps


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Les auteurs romands s’emparent de la scène

Un thriller bancaire, un monologue d’amour évadé dans l’absolu de la langue, un texte jeune public, des auteurs réunis en musique sur le plateau… Deux jours durant, l’écriture théâtrale suisse romande présente ses facettes, servies par de grands comédiens comme Jane Friedrich, Anne Richard ou Jacques Probst.
Ne décolérant pas du peu de cas fait de l’écriture contemporaine sur les théâtres francophones, de nombreux auteurs romands ont choisi la présence en force et ont créé en 2004 les Écrivains associés du théâtre de Suisse. Ils se sont en cela inspirés des eat-France, mouvement fondé en 2000, notamment par Jean-Michel Ribes, actuel directeur du Rond-Point à Paris qui a ouvert sa scène à ses pairs. Grâce à leurs actions collectives, les dramaturges ont gagné en visibilité et réussi à s’imposer un peu plus dans les programmes de saison – mais le combat n’est pas terminé.
Unis dans leur mouvement pour se soutenir et promouvoir la présence de l’écriture contemporaine sur les scènes, les auteurs romands vont investir pendant deux jours le plateau du Centre culturel suisse.
Assemblée de voix singulières, ce rendez-vous est l’occasion de rendre manifeste leur polyvalence dans l’écriture, la forme, l’esthétique, ainsi que la variété de leur regard sur le monde. Le final prend des airs de feu d’artifice collectif, puisqu’une douzaine d’auteurs monteront sur les planches, pour dire leurs mots en dialoguant avec le musicien Lee Maddeford.
La manifestation débutera par le voyage poétique d’une langue qui ne nomme pas mais qui tisse un univers d’images et de métaphores sensuelles et sensorielles. Dans son monologue que l’on dirait évadé dans l’absolu des mots, Pascal Nordmann donne la parole à une femme. En une seule phrase ponctuée de virgules, elle s’adresse à une autre femme pour évoquer la relation qu’elle entretient avec celui qui justement n’est pas nommé, celui dont il faudrait se séparer, celui qu’aucune chaîne ne pourrait retenir, mais aussi celui dont on ne se débarrasse pas. Le sous-titre de ce texte, L’Adolescence, met sur la voie de cet amour infini, charnel, souffert autant que merveilleux, qui est celui d’une mère pour son fils.
L’Adolescence est le troisième volet d’une trilogie de monologues pour femmes intitulée Les Guetteurs. Le premier, L’Hésitation, auquel succède La Certitude, s’est vu primé à Lyon où il sera présenté en novembre prochain. Pascal Nordmann, qui vit à Genève, a été comédien et directeur de troupe en Allemagne. Il publie également des proses chez Metropolis et il expose régulièrement en tant que plasticien. Amateur du virtuel, il a aussi créé en ligne une encyclopédie mutante, soit un logiciel qui transforme automatiquement des textes existants selon une contrainte lexicale que l’internaute peut choisir. Enfin, il est le concepteur et l’animateur du site des eat.ch.
Aux antipodes du monde intérieur et poétique de Pascal Nordmann, Dominique Ziegler affirme un théâtre engagé en prise sur le monde et ses déviances. En quelques années, cet auteur né en 1970 s’est fait connaître comme le plus politiquement incisif des scènes genevoises. Il rencontre le succès en 2001 avec sa première pièce, qui imagine un tête-à-tête entre un président français et un dictateur africain. En cela, il est bien le fils de son père, Jean Ziegler, le bouillant sociologue et écrivain tiers-mondiste. La pièce N’Dongo revient a été jouée à Genève et à Paris, avant d’être reprise en tournée franco-suisse, tandis que sa représentation en Afrique a été censurée par la Confédération helvétique – ce qui est un titre de gloire. Depuis, Dominique Ziegler a écrit six pièces, deux romans, des poésies et des chansons. En juin dernier, au Théâtre Saint-Gervais Genève, il a mis en scène Le Maître des minutes, pièce de Jean Calvin et inspirée de Pierre de scandale (D'Autre Part, 2008; Actes Sud, 2009), roman qu’il a adapté avec son auteur Nicolas Buri.
À Paris, Dominique Ziegler présente sa dernière pièce, Affaires privées, qui emprunte au thriller pour plonger dans le monde bancaire. Il y fait affleurer les troubles intrications entre milieux politique et économique et leurs désastreuses conséquences sur l’individu en termes de harcèlement moral, de dépersonnalisation et d’aliénation. Elle met en scène Edmond Weinstein, banquier aussi friand de parts de marché que de culture et de sexe, son assistante ambiguë et pivot du drame Ghislaine de Saint-Brie, un jeune et gourmand trader, Jacques Olier, ainsi que René Pierrol, le mystérieux troisième homme. Ziegler a réussi à monter une mécanique à rebondissements huilée et efficace qui s’inspire ouvertement de l’affaire du banquier Édouard Stern assassiné par sa maîtresse. Il se démarque cependant du fait divers pour lui donner une nouvelle dimension politique qui vise ouvertement la galaxie Sarkozy. Ces brûlantes et haletantes Affaires privées ont été créées au Poche Genève le 7 septembre dernier dans une mise en scène de l’auteur, puis présentées notamment au Château rouge d’Annemasse.
Enfin, les jeunes spectateurs ne sont pas oubliés dans cette programmation contemporaine puisque la Compagnie parisienne Pour Ainsi Dire leur présente une comédie de Gérald Chevrolet, Miche et Drate: paroles blanches (publiée aux Éditions Théâtrales en 2007). Ces savoureux dialogues à la philosophie ludique mettent en scène deux personnages, l’un du côté de la pensée, l’autre du côté de l’instinct, qui s’interrogent sur la peur, la conscience, la mort, avec des mots pour enfants. Les adultes les dégusteront eux aussi avec plaisir, tant sont subtiles les réflexions qui naissent de ces courtes scènes abordant les thèmes éternels et jamais résolus.

SANDRINE FABBRI, Le Phare, Centre culturel suisse. Paris – Journal No 3/octobre-décembre 2009


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