camPoche 37


Éric Masserey

Une si belle ignorance

(généalogies) et autres histoires
2009. 120 pages. Prix: CHF 12.–
ISBN 978-2-88241-250-8

Édition originale de «Une si belle ignorance» parue en 2002 aux Éditions D’Autre Part
«Petites Histoires nomades ou L’Ambre jaune» et « Terre promise, terre due»
sont inédits à ce jour


Biographie

Vous pouvez nous commander directement cet ouvrage par courriel.


Ses «généalogies» touchent à des choses essentielles (...). Des fragments de vie en noir et blanc, d’une écriture dépouillée.

ISABELLE RÜF, L’Hebdo


Un beau moment de lecture où la poésie jaillit du quotidien, des objets, de la présence physique du monde.

ANNE PITTELOUD, Le Courrier


Petits textes sobres et nostalgiques, échappés d’un album intime, comme des flammes persistantes, douloureuses ou rassurantes.

MIREILLE SCHNORF, Presse Riviera-Chablais


Haut de la page


Éric Masserey est connu de notre petite république des Lettres depuis 2002, année de parution d’Une si belle ignorance (généalogies) aux Éditions délémontaises d’Autre part. En 2006, il publie son deuxième livre, remarquable: Le Sommeil séfarade qui lui vaudra le Prix de la Loterie romande décerné par notre association. Aujourd’hui il reprend «Une si belle ignorance» dans une version revue et corrigée. Ses nouveaux lecteurs découvriront ainsi ces courtes proses faites de réminiscences, et les autres s’y replongeront avec plaisir. Univers singulier. Il y a d’abord la poignante évocation de Sébastien, l’enfant mort «mille fois bordé». Suit la série des souvenirs, longtemps attachés à l’auteur avant de s’immortaliser par l’écrit, hantés par la perte, grevés d’irrémédiable. «Je souris à notre complicité passée. C’était une belle histoire. Elle est terminée, c’est comme ça, on n’y peut rien.»
D’une veine différente mais conduites par la même sensibilité sont les «Petites histoires nomades ou L’Ambre jaune». Elles décrivent des situations aux quatre coins du monde, dont certaines aux limites de l’absurde, pétries d’une humanité que l’on a souvent peine à concevoir sous nos latitudes et qui cependant partage les communes passions. «Il eut peur, se débattit, cria, fuit quelque chose qui le poursuivit et s’arrêta hors d’haleine devant la case du propriétaire. Elle était barricadée, il frappa pourtant et perçut en même temps combien le paysage était bouleversé dans la nuit, les arbres triturés, les cases chahutées.» Éric Masserey brosse des portraits avec une intensité qui force l’attention. Pour terminer ce volume de la collection camPoche: «Terre promise terre due». Une correspondance des plus étranges dans des conditions qui le sont tout autant. «La nostalgie était sobre mais imprégnait les maisons, vingt-cinq années d’exil plus tard, et l’aisance venue.» À lire.

JACQUES TORNAY, Journal des écrivains valaisans


Haut de la page


Les rentrées littéraires ont ceci de plaisant qu'elles nous offrent toutes sortes de productions d'amis dont il est agréable de parler. Vous vous en êtes aperçu, d'ailleurs, si vous lisez régulièrement ce blog.
Aujourd'hui, Éric Masserey. Bernard Campiche, qui sait faire bien les choses, republie en édition de poche un de ses livres paru primitivement aux Éditions d'Autre Part, à quoi il adjoint des récits de voyage dont certains, si je ne m'abuse, avaient été pris par la revue Écriture.
Le premier récit, Une si belle ignorance (généalogies), est tout ce qu'il y a de bouleversant. Adressé à un fils qui n'a pas survécu, il fait le lien entre les morts d'une famille, unit les générations dans cette mémoire qui reste d'eux. Dense, lacunaire, juste, riche, le court texte vaut une autobiographie complète et pose l'auteur au bord de l'indicible, comme sur un cap avancé, apaisé face aux ténèbres et à la tempête.
Les autres textes sont le résultat de vingt ans d'écriture, de voyages et d'expériences. Là aussi, écriture très maîtrisée, sensibilité à fleur de peau... Médecin (on l'entend beaucoup ces temps-ci dans la presse à propos du virus H1N1: il est le porte-parole du canton de Vaud sur le sujet), Éric Masserey a été chargé de mandats pour des organisations internationales. Il était par hasard à Beyrouth en guerre, à Mogadiscio, en Asie centrale, à Madagascar. Il a recueilli des documents familiaux sur l'immigration en Amérique du Sud. Et d'ailleurs, une bouteille de vin le fait autant voyager qu'un Boeing 747...
Qu'on ne s'attende pas à des reportages. Le livre est fait d'éclats. Ces moments où la sensibilité se ramasse autour d'une scène, d'un spectacle, d'une vue. Ces instants où le passé se noue avec le présent et donne le vertige.
Je vous vois venir. Vous pensez peut-être, à lire tous ces compliments, que j'enjolive, que l'amitié m'emporte? Mais attendez un peu: je publierai ici un de cet textes. Vous verrez, alors, si j'exagère.

Blog d’ALAIN BAGNOUD


Haut de la page


Fragments de famille et de voyages

Les récits d’Une si belle ignorance (généalogies) racontent les bribes d’une famille, ses personnages et son histoire avec humanité, profondeur et poésie, le tout dans une écriture travaillée. Parfois moins incarnées, les Petites histoires nomades relatent comme il se doit des voyages et prennent la distance parfaite lorsqu’il s’agit de dire la mort d’un nouveau-né dans «Le passage».

LAURENCE DE COULON, La Vie protestante


Vous pouvez nous commander directement cet ouvrage par courriel.


Extraits (Acrobat, 136 Ko)

Haut de la page