camPoche 4


SYLVIANE ROCHE

Le Temps des Cerises

Roman
2003. 208 pages. Prix: CHF 14.–
ISBN 2-88241-129-4, EAN 9782882411297

Prix Franco-Européen 1998
Prix des Auditeurs de «La Première» 1998
Traduction espagnole: Adios al tiempo de las cerezas. Barcelona: Littera Books, 2004
Traducción: Laura Remei Martínez-Buitago
Traduction italienne: Addio al tempo delle ciliegie. Firenze: Edizioni Giuntina, 2007
Traduzione a cura di Lucia Cacciola

Cet ouvrage est disponible en édition numérique, au prix de CHF 10.00,
auprès de notre diffuseur suisse, l'OLF. ISBN 978-2-88241-373-4



Biographie

Je viens de lire votre livre et je dois vous dire que j’ai vraiment été très touché. Moi aussi plusieurs fois j’ai eu la gorge serrée… et ce n’est pas étonnant tant la vie de votre héros bien que très différente rejoint parfois la mienne. Il n’y a que cinq ou six ans de différence entre nous mais à cette époque (40-45) il s’agit presque d’une génération différente (la Résistance en particulier) et pourtant, moi aussi, il m’arrive parfois de me demander si je ne suis pas devenu vieux con devant la tournure des événements… Je me trompe peut-être mais j’ai du mal à croire que votre héros est de pure fiction et j’imagine que vous avez été inspirée par quelqu’un de proche. Peu importe puisque le résultat est là. Merci de m’avoir fait ce beau cadeau.

JEAN FERRAT


Le Temps des cerises est donc un roman parfaitement convaincant, y compris dans sa visée didactique. Cela tient principalement au talent – ainsi qu’à l’humour indéniable – dont fait preuve Sylviane Roche lorsqu’elle ajuste à la trame des grands événements du siècle la chaîne des petits accidents de l’individu.
…Ainsi le destin de Blumenthal est-il saisi à l’intersection de deux forces perpendiculaires qui font de lui non seulement un martyr, un amant et un militant has been mais aussi un homme qui découvre, pour ainsi dire accidentellement, que l’écriture a un corps et qu’elle peut servir. Servir à apprendre aux autres d’où ils viennent, certes, mais aussi, pour le scripteur lui-même, à rouvrir certaines portes fermées trop tôt. À vivifier le souvenir. À transformer les «simples» fantômes en authentiques revenants et à les remettre à leur juste place lorsque leur présence se fait par trop encombrante… ou ténue.

PHILIPPE MARTHALER, Le Nouveau Quotidien