FRÉDÉRIC LAMOTH

La Mort digne

Roman
2003. 260 pages. Prix CHF 35.–
ISBN 2-88241-127-8, EAN 9782882411273
Adaptation théâtrale


Biographie

À 28 ans, Frédéric Lamoth signe un excellent premier roman.
Frédéric Lamoth signe un premier roman d’une justesse de ton et de regard rare. Il fait preuve d’une belle maturité pour un écrivain de 28 ans en évoquant cette Suisse sérieuse, qui assume sans se plaindre. Albert Biollaz, homme sur le crépuscule, est symptomatique d’une société qui refuse que le hasard dicte sa loi qui veut contrôler ce qui ne l’est pas. Et qui ne le sera jamais.

CONTESSA PINON, La Côte

Premier roman du Vaudois Frédéric Lamoth, né en 1975. La Mort digne mêle ironie et tendresse, sourire et douleur. Parce que derrière le récit de cette mort acceptée se profile une vision acerbe d’une certaine Suisse.
Officier instructeur à la retraite, Albert Biollaz est atteint d’un cancer incurable. Il a pris contact avec une association, «Sterben ohne Schmerzen», qui l’aide à préparer son départ. Étudiant en lettres, son fils raconte ses derniers instants et finit par se découvrir une vocation d’écrivain.
La Mort digne distille une ironie aussi discrète que réjouissante. Des souvenirs de Savatan à la collection d’armes au sous-sol de la maison bourgeoise. Et malgré des phrases qui sentent parfois un peu trop l’application, il faut une belle assurance pour sourire sur un sujet aussi grave, pour mêler avec tact l’amusement à l’émotion.

ÉRIC BULLIARD, La Gruyère

La Mort digne de Frédéric Lamoth. Premier roman entièrement fictif d’un jeune médecin de vingt-huit ans qui fait très fort en alliant vie professionnelle, vie familiale et passion pour l’écriture. Son livre pose les questions sur le droit de choisir le moment de sa mort, quand on se sait condamné par la médecine. L’écrivain laisse le soin au lecteur de se positionner. Ce livre évoque aussi les rapports père fils et les tensions qui peuvent en découler.

PIERRE BLANCHARD, La Presse Nord Vaudois