Coup de cœur
Ce joli nom {La Maison des jouets)
est celui que les deux gamins de Hugo ont donné à la charmante demeure
campagnarde que la petite famille a louée en ligne pour les grandes
vacances. Sauf qu’au moment de partir, l’agaçante Agathe vire Hugo en
faveur d’un amant, et tant pis pour les vacances, les enfants et les
jouets. Plus déboussolé que chagriné, le narrateur décide finalement
d’y aller tout seul – mais seul, dans ce village coquet, il ne va pas
le rester longtemps! Outre son pittoresque voisinage, d’une curiosité
sournoise, il fera dans le grenier la connaissance de jeunes filles du
passé, dont les confidences échangée à l’encre pâle révèlent qu’un
secret empoisonne depuis belle lurette la vie de ce lieu faussement
idyllique. Devenu enquêteur par désœuvrement, Hugo ne se doute pas du
guêpier dans lequel il se fourre… Les lecteurs, qui connaissent mieux
Carlos Henriquez qu’ils le pensent (la troupe de Peutch,
c’est lui), découvriront avec délice son premier roman, dont la trame
bénéficie de ses talents d’humoriste autant que d’homme de théâtre.
L’autodérision s’y taille une jolie part, le romanesque des personnages
et des péripéties aussi, tandis que les dialogues, dynamiques et
malicieux, fusent avec naturel. Entrez donc, on passe de très bonnes
vacances dans cette Maison des jouets!
JOELLE BRACK, Libraire, payot.ch
Carlos Henriquez
Un premier roman
Le Chaux-de-Fonnier est connu comme humoriste et ex-membre des Peutsch. Avec La Maison des jouets,
il s’aventure à écrire long à coups de phrases courtes en mêlant les
genres: l’humour, le polar ou le théâtre, avec une écriture parfois
dialoguée. Et il y a le «je», celui d’Hugo Ballast, fouille-merde
professionnel en vacances. Sans sa famille car il vient de se séparer.
Grognon, il atterrit dans une maison d’un village perdu de France,
emplie de jouets. La découverte d’une clef, puis d’une porte menant à
une cave obscure va exciter l’âme de détective d’Hugo et lui faire
remonter le fil de l’histoire de ce lieu où cohabitent résistants et
collabos. Malgré quelques petites longueurs, la drôlerie et le style
enlevé de Carlos Henriquez nous ont fait avaler les 400 pages presque
d’une traite.
SOPHIE WINTELER, arcinfo
Carlos Henriquez
La Maison des jouets
Ce joli nom est celui que les deux gamins de Hugo ont donné à la
charmante demeure campagnarde que la petite famille a louée en ligne
pour les grandes vacances. Sauf qu’au moment de partir, l’agaçante
Agathe vire Hugo en faveur d’un amant, et tant pis pour les vacances,
les enfants et les jouets. Plus déboussolé que chagriné, le narrateur
décide finalement d’y aller tout seul – mais seul, dans ce village
coquet, il ne va pas le rester longtemps! Outre son pittoresque
voisinage, d’une curiosité sournoise, il fera dans le grenier la
connaissance de jeunes filles du passé, dont les confidences échangées
à l’encre pâle révèlent qu’un secret empoisonne depuis belle lurette la
vie de ce lieu faussement idyllique. Devenu enquêteur par désœuvrement,
Hugo ne se doute pas du guêpier dans lequel il se fourre! Les lecteurs,
qui connaissent mieux Carlos Henriquez qu’ils ne le pensent (la troupe
de Peutch, c’est lui), découvriront avec délice son premier roman, dont
la trame bénéficie de ses talents d’humoriste autant que d’homme de
théâtre. L’autodérision s’y taille une jolie part, le romanesque des
personnages et des péripéties aussi, tandis que les dialogues,
dynamiques et malicieux, fusent avec naturel. Entrez donc, on passe de
très bonne vacances avec La Maison des jouets.
Générations Plus
Alors
que son couple bat de l’aile, Hugo Balast se rend seul dans la maison
de vacances. Il s’y ennuie fouine dans les affaires des propriétaires.
Il découvre des recherches abandonnées sur le passé du village qu’il
décide de poursuivre. Sans s’en douter, il fait renaître des rancunes
et s’expose à un réel danger.
Oscillant entre roman policier, roman historique et saga familiale,
Carlos Henriquez offre un livre rempli d’humour, tant sa carrière
d’humoriste le pousse toujours à divertir son auditoire, et, à présent,
son lectorat.
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