camPoche 47


Walter Vogt

Immortel Wüthrich

roman
traduit de l’allemand par François Conod
Édition originale: Yvonand: Bernard Campiche Éditeur, 1994
2010. 170 pages. Prix: CHF 14.–
ISBN 978-2-88241-278-2
Sortie de presse en France: novembre 2010 (N1)


Biographie


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C’est à Berne que le professeur Wüthrich, assourdi d’acouphène, yeux et mémoire défaillants, se rend à l’hôpital pour sa visite quotidienne.
Assistants, chefs de clinique ou malades, personne n’échappe à son humour décapant et surtout désespéré. Ses dernières heures se passent comme si, refusant les anamnèses, les traitements et les soins, son esprit n’envisage que la solution finale à laquelle, pourtant, il criera son refus à l’instant où la dernière porte s’ouvre devant lui.
L’excellente traduction de François Conod rend parfaitement l’atmosphère trouble, en perpétuel décalage entre le cynisme et la pitié qui est un des grands intérêts de ce roman.

JULIETTE DAVID
, Le Messager suisse

Haut de la page

Dans le lot des traductions d’auteurs alémaniques émerge un court récit de Walter Vogt.
…Écrit au scalpel, dans une langue et un rythme remarquablement restitués en français par François Conod, le récit est à première vue une charge des milieux hospitaliers. On se délecte de la sottise attentive des assistants, de cette galerie de personnages que brosse Vogt, mêlant patients et soignants dans une impitoyable comédie humaine, le tout électrisé par un humour féroce. Vogt possédait, si l’on peut dire, le sens du détail qui tue, né d’une observation scrupuleuse et sans doute désespérée de l’espèce humaine : chaque individu est un sujet passant au billard de la table d’opération littéraire…

RENÉ ZAHND, 24 Heures, Tribune de Genève


Et si la médecine, l’hôpital, la maladie et la mort étaient finalement le décor idéal du roman suisse allemand? Il y avait eu Mars de Fritz Zorn, noire incantation contre l’enfermement paradoxal du bonheur suisse. Il y a maintenant Immortel Wüthrich.
…Rien ne résiste à la jubilation satirique de Wüthrich, surtout pas ses assistants, galerie de crétins radoteurs, dressée en quelques portraits foudroyants. Ni même ses malades, traités tantôt avec le cynisme du scientifique, tantôt avec la compassion qu’on donne aux enfants perdus. Il y a du Céline du Voyage dans les cinquante dernières pages où se bousculent les intestins explosés, les foies gangrenés et les délires pre-mortem.

MICHEL ZENDALI, Le Nouveau Quotidien


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